samedi 20 décembre 2008
LE NOUVEL ANGYO ONSHI
Autre particularité : les histoires des premiers volumes (cette série en compte 17 en tout -série terminée à ce jour-) s'inspirent des légendes coréennes.
Celles-ci sont racontées en fin de chapitre.
On y apprend donc que les Angyo Onshi ont vraiment existé et étaient chargés de faire respecter les lois de l'empereur en voyageant incognito de villages en villages pour d'une part, punir les gouverneurs qui abusaient de leurs pouvoirs et d'autre part, venir en aide aux plus démunis.
Mun-Su est le dernier Angyo Onshi à survivre après la fin de l'empire du Jushin.
Quand son nom résonne, il s'accompagne de beaucoup d'espoir, seulement Mun-Su est un personnage difficile à cerner et il déconcerte tout ceux qui attendent quelque chose de lui. Il est imprévisible et son sens de la justice s'accompagne d'une violence qui en fait un personnage qui flirte avec l'antihéros.
Il inspire aussi bien la crainte que la fascination.
Chaque planche est d'une grande virtuosité et les scènes d'action sont très brillamment travaillées.
Magnifiques dessins, personnages fouillés et scénario irréprochable font de cette série, nouvellement acquise à la bibliothèque, un chef-d'oeuvre du genre.
(Le sando -protecteur- de Mun-Su)
Stéphanie.
jeudi 18 décembre 2008
Petite Poche
La grand-mère d'Olivier lui raconte depuis tout petit cette histoire d'un Père Tire-Bras qui depuis toujours : "guette, sous la surface [de notre rivière], les enfants qui s'approchent trop près de la berge. (...) Il vérifie que cet enfant est venu tout seul au bord de la rivière. Et tout à coup hop !"
Plus Olivier grandit et moins il croit à cette histoire... Et pourtant !
Drôle et tendre cette histoire signée Jean-François Chabas avec, en arrière plan un éveil à l'écologie.
Beaucoup de descriptions sensorielles dans le début du roman de Hanno. Elles ont une grande importance et cela ne nous apparaît que quelques pages plus loin alors que des indices sont semés tout au long du texte.
Je reste vague intentionnellement concernant l'intrigue car en dévoiler trop ferait perdre tout intérêt à sa lecture.
Or, c'est un petit bijou plein d'émotions.
Une petite leçon de vie comme Michèle nous le disait dans un commentaire.
Stéphanie
mercredi 17 décembre 2008
la vie secrète d'une bibliothécaire (10)
J'ai été accueillie fort chaleureusement dans une bibliothèque toute fraîche et refaite depuis 2 ans dans une ancienne gendarmerie. L'espace est bien pensé et fonctionnel, ce fut un vrai plaisir d'y entrer.
Et que dire des personnes qui, bénévolement (à noter quand on a un aperçu du travail de qualité qu'elles fournissent!), animent et ouvrent au public.
En parlant d'ouverture, à l'entrée se trouve un classeur rempli d'articles et de photos sur la vie de la bibliothèque de ses débuts à aujourd'hui.
Pour cette heure du conte, la bibliothèque était pleine d'enfants et croyez le si vous voulez, a contre coeur, une des responsable de la bibliothèque a même dû refuser des enfants !
Et oui, plus de place... Ceci est impensable chez nous ! Alors qu'il y avait une trentaine d'enfants à Avord, seulement 9 on été inscrits pour notre première heure du conte qui se déroulera mardi prochain :(
Pourtant nous avions communiqué sur l'événement en réalisant des affiches que les maîtresses ont affichées dans les écoles, les journalistes de la presse local nous ont fait des articles annonçant l'animation, des programmes on été distribués à la mairie...
Après avoir assisté à cette animation et discuté avec les personnes présentes, j'ai ma petite idée sur comment faire pour qu'il y ait plus d'enfants intéressés à la lecture et par extension à notre bibliothèque :)
Opération séduction l'année prochaine !
Pour revenir à l'animation de ce matin à Avord, Michèle à raconté deux histoires aux enfants
Le père Noël est même passé distribuer des petits cadeaux aux enfants !!!
La preuve en photo :
Une animation réussie pour le plus grand plaisir des enfants et des mamans ;)
Stéphanie.
RUE DE LA PEAU de Neil Bartlett
Mais le résumé, au dos du livre, m'a intéressée... et la lecture, laissée coite.
J'ai été happée par l'histoire de Mr. F., sa vie, son métier, sa ville, tout, quoi...
Mr. F. vit à Londres, en 1967. C'est un presque quinquagénaire, travaillant comme coupeur chez un fourreur installé dans un quartier populaire typique. Il ne vit que pour son travail, dans lequel il est le meilleur. Il habite seul un petit appartement, il prend le train pour se rendre à son travail tous les matins.
Brusquement, une nuit, il se met à rêver...ou plutôt à cauchemarder. Dans sa salle de bains, un jeune homme est pendu par les pieds, nu, et repose contre le bord de la baignoire.
A partir de là, le vie de Mr F. va être bouleversée. Il va chercher à reconnaître parmi la foule qu'il côtoie tous les jours le personnage de son rêve, qui le hante maintenant plusieurs fois par semaine. Il va être amené à affronter sa part d'ombre.
Ce roman est d'une pudeur, d'une justesse dans la description des sentiments, d'une précision dans les descriptions de ces vieux quartiers de Londres aujourd'hui disparus, que j'ai eu envie de lire les autres ouvrages de Bartlett, "ainsi soient-ils" et "monsieur Clive et monsieur Page".
Un auteur à connaitre, à lire, et à aimer !
Odile
mardi 16 décembre 2008
LA VIE EN SOURDINE de David LODGE
On m'avait venté sa causticité, je n'ai pas été déçue ! Ce que j'ai découvert également, c'est sa capacité à capter les petits riens du quotidien et à les décrire.
L'univers qu'il dépeint n'est pas non plus sans intérêt : le milieu universitaire (qu'il connaît bien pour avoir été professeur lui-même).
L'ouverture du roman est hilarante. Desmond (le personnage principal)entretient un dialogue avec une jeune et jolie jeune femme lors d'un vernissage d'une galerie d'art alors qu'il ne comprend pas un mot de ce qu'elle dit. En effet, ce dernier, sexagénaire à la retraite souffre de surdité.
Si cet état est l'occasion de scènes drôles, voire vaudevillesques, il introduit également de la gravité. D'ailleurs, ce sont ces allers-retours qui font toute la richesse de ce roman (qui passe aussi par la réflexion, la tendresse et l'érotisme).
Ce texte, écrit sous la forme d'un journal intime car "comme la communication auriculo-orale devient de plus en plus difficile, le contrôle absolu que l'on a sur le discourt écrit devient de plus en plus appréciable, (...). Je vais donc continuer un peu.", vous surprend au moment où vous vous y attendez le moins.
En variant les registres et en affichant une grande maîtrise de la langue et de son sujet, David Lodge fait de ce roman un vrai bijou.
Stéphanie.
samedi 13 décembre 2008
CITRON, FRAISE ET CHOCOLAT de KOCHKA
Edité chez Thierry Magnier, il fait parti de la collection "Petite poche" qui propose "des romans comme les grands".
Place est faite aux récits courts, à une mise en page aéréé (le texte est sans illustration) et à des chapitres entre 4 et 6 pages seulement.
Autre caractéristique de cette collection, les couvertures sont acidulées et les thèmes variés.
Ici, le sujet est grave (la mort du père) mais traité avec une grande pudeur du point de vue du fils Lucas, 6 ans.
L'auteure, Kochka (libanaise vivant en France depuis 1976) est à découvrir.
Merci à M. de m'avoir si chaleureusement conseillée ce livre :))
Stéphanie.
vendredi 12 décembre 2008
La vie secrète d'une bibliothécaire (9)
Cette année, pas de boules et guirlandes traditionnelles, que du neuf, acheté ce matin chez Artéïs à Nevers.
(S.D.) Vrai. Du coup, on a pimenté l'activité en faisant une tit' vidéo ;)
et quelques petites photos.
(O.B.) On avait trouvé des petites figurines en feutrine bien colorée, que l'on a perceés pour mettre un petit fil doré, (pirouetteeee, cacahuèteeeee !) et hop ! sur les branches du sapin !
(S.D.) Après s'être occupées du sapin, nous nous sommes attaquées à la salle (un petit peu) et à Aldo, notre dino (beaucoup).
La salle est donc à l'heure de Noël, mais pas encore à celle du conte... (prévu pour le mardi 23 décembre au soir)
Non, pour cela il va falloir attendre encore un peu. Mais promis vous aurez les images ;)
Odile et Stéphanie
mercredi 10 décembre 2008
GOOD CANARY de Zach HELM
Une belle soirée...
Et une route dégagée !
(la neige n'a pas tenu, ouf!)
Stéphanie
LA FEMME DE L'ALLEMAND de Marie Sizun
Comment ne pas s'identifier à cette petite fille qui grandit en prenant conscience que sa mère est "différente" ? Parfois exaltée, parfois prostrée... La petite Marion va devoir faire avec les changements d'humeur de Fanny, en entendant par moments parler de son père, "l'Allemand". Il est mort, selon sa mère, et leur amour a été un scandale, car il a eu lieu durant l'Occupation.
Avec tous ses non-dits, ses peurs, Marion grandit et finit par comprendre que sa mère est malade. Elle l'adore, mais ne peut plus l'aimer comme avant, sans concession, sans souffrance aussi. Jusqu'où pourra-t-elle aller sans perdre elle aussi la raison, et saura-t-elle un jour le fin mot de l'histoire de son père ?
Marie Sizun a écrit en 2007 un autre livre, aussi prégnant et retenu que celui-ci.
Son titre: "Le père de la petite".
Odile
mercredi 3 décembre 2008
SEDUCTION de Catherine Gildiner
Baptisé "thriller intellectuel" par la critique, il ne faut pas s'arrêter à cette dénomination.
Kate, détenue dans une prison canadienne, est sollicitée par son psy pour en sortir temporairement dans le but de résoudre un problème posé par un autre psy, à propos de Sigmund Freud. Il s'apprêterait à publier un livre rempli de lettres inédites dans le but de discréditer le grand psychanalyste.
Kate entame donc ses recherches en compagnie d'un détective, lui aussi ancien taulard.
Leur enquête va les conduire de New-York à Vienne puis Londres, dans la découverte d'une bien étrange affaire liée à Freud et à sa fille Anna.
Le style est alerte, l'enquête bien menée, et le résultat innattendu !
A lire même sans être un mordu de psychanalyse !
Odile
mardi 2 décembre 2008
LE RETOUR A LA TERRE T.1 de Manu LARCENET et J-Y FERRI
Je viens de lire le premier tome : "la vraie vie" et .... il me faut les autres !!!
Ici, Manu Larcenet dessine et Jean-Yves Ferri ce bucolique averti signe le scénario. Un vrai plaisir !
Manu Larssinet (visez la portée ouvertement autobiographique) et Mariette, sa compagne, quittent Paris pour la campagne.
Ah oui, j'ai oublié, leur chat speed est aussi du voyage.
Chaque planche est coupée en deux et, titrée, retrace des tranches de vie de leur nouveau quotidien.
C'est drôle et comme toujours chez Larcenet et Feri, tendre.
A lire bien sûr :)
Stéphanie
samedi 29 novembre 2008
ENTRE LES MURS de François BEGAUDEAU
Il est aussi l'auteur du livre qui a été adapté par Laurent Cantet (réalisateur du remarqué "ressources humaines")dans lequel il joue son propre rôle et qui a obtenu la palme d'or au dernier festival de Cannes : "entre les murs".
Ce texte est né du journal de bord tenu par l'auteur, dans lequel il a consigné un fait tous les jours d'une année scolaire.
L'objectif de l'auteur-enseignant : "Je ne voulais pas faire un essai sur l'école. Il fallait oublier ce que j'en pense, m'en tenir à la surface, au fait."
Objectif réussi mais qui en a décontenancé plus d'un !
En effet, l'oralité de la langue ainsi consignée à quelque chose de brutale pour certains, mais pour d'autres, elle devient un véritable outil de réflexion.
La classe se transforme en lieu de joutes verbales incessantes où le "prof" doit faire montre de tout son art de la dialectique. Les élèves quant à eux, ont réponse à tout et abusent du sophisme en totale innocence.
Les "murs" du titre sont bien sûr ceux de la classe mais également ceux de la salle des professeurs, toujours dans le même soucis de retranscrire le réel en parfaite équité.
A lire ou à voir ou les deux !
Stéphanie
jeudi 27 novembre 2008
DELIVREZ-NOUS DU MAL de Romain Sardou
En effet je trouve qu'il n'est jamais aussi bon que dans ce style d'écriture.
Nous nous retrouvons à la fin du XIIIème siècle, au sud de la France et à Rome, en ce temps où l'Eglise était toute-puissante et faisait la pluie et le beau temps à tous les étages de la société.
Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d'hommes en noir enlève brutalement un enfant, pendant qu'à Rome, Bénédict Gui, éminent enquêteur, est chargé de retrouver la trace d'un jeune homme employé au Vatican, lui aussi ravi par des hommes en noir...
S'ensuit une double enquête qui va nous conduire dans les tréfonds de certaines âmes soi-disant pieuses, mais en réalité totalement dévoyées, et qui ne reculeront devant rien pour mettre leurs idées malsaines en action.
J'aime beaucoup le style d'écriture de Romain Sardou dans ses romans historiques, il y mêle une langue très accessible et en même temps semée de mots moyen-âgeux qui se fondent dans le récit pour le rendre encore plus passionnant.
A mon avis, une réussite, après le tout premier de ses romans, "Pardonnez nos offenses".
Odile
mardi 25 novembre 2008
Be happy de Mike LEIGH
Je me souviens d'un journaliste qui avait déclaré (lors de l'émission "le masque et la plume" sur France Inter)que Poppy, le personnage principal joué par Sally Hawkins était insupportable de bonne humeur et qu'on souhaitait la voir confronter à une catastrophe rien que pour voir comment elle réagirait et surtout si elle perdrait son sourire.
Après avoir vu ce film, je ne peux être d'accord avec ça !
Est-ce-qu'on ne peux se réjouir de la joie de vivre d'autrui sans désirer qu"'un truc moche lui tombe sur le coin du nez ?!!!
C'est compter sans Mike Leigh.
Plus qu'un film sur l'état émotionnel stable du personnage, c'est une oeuvre pleine de la même générosité et du désir de donner du bonheur autour de soi (souvenez-vous du titre "be happy" !)qui anime le personnage.
Attention, ce film n'est pas niais !
Poppy, institutrice décomplexée doit faire face, contrairement à ce qu'en a pensé la journaliste citée plus haut, à des rencontres, des imprévus du quotidien désagréables mais aussi à des situations difficiles et perturbantes (un de ses élèves est manifestement brutalisé dans sa famille).
A tout cela, elle oppose une vitalité souriante et communicative.
Je suis sortie en me disant que ce devait-être une chance de croiser une "Poppy".
A noter la scène du cours de flamenco proprement hillarante.
Plus d'infos sur ce film
Stéphanie.
samedi 22 novembre 2008
RED BRIDGE de M. et J-F. CHARLES
J-F. CHARLES abandonne le dessin et devient, en compagnie de son épouse, le scénariste de cette nouvelle série.
Exit la moiteur de l'Inde et bonjour l'automne 1963 dans le nord-est des Etats-Unis.
Ellie Miller, la quarantaine, représentant en parapluies revient dans son village natal où l'atmosphère faussement paisible va vite devenir étouffante.
Une série de meurtres a débuté et va continuer avec l'arrivée de cet ancien habitant qui va être mêlé à cette sale histoire.
Un dernier mot en ce qui concerne le dessinateur Gabrièle Gamberini.
Non, mieux qu'un mot, une planche !
Appréciez...
jeudi 20 novembre 2008
Ian MONK et Arezki MELAL à la bibliothèque
Ce projet, inspiré de "on vous écrit une lettre" (issu d'un atelier mené en région parisienne par Alain Serres) a été mené par Marieke Joumier documentaliste passionnée et passionnante de collège, 5 professeurs (leurs matières respectives :arts plastique, langue et français) et les Mille Univers, éditeur et imprimeur à Bourges, tous cela dans le cadre des Futurs de l'écrit à Noirlac.
Les deux auteurs, Ian Monk et Arezki Mellal ont un univers et une façon de travailler très différents ce qui a fait toute la richesse de cette expérience.
Au terme de ces deux journées fort bien remplies, les collégiens ont mis en ligne dès le vendredi soir leurs productions sur un blog créé pour l'occasion et qui sera alimenté tout au long de l'année scolaire.
Peut-être même au détour d'un article croiserez vous les auteurs qui ont animés ces ateliers ;)
Stéphanie
mardi 18 novembre 2008
la vie secrète d'une bibliothécaire (8)
Au début, je leur souriais (ben oui, on se croise tous les matins, ça crait des liens , non ?!)mais n'ayant aucun signe en retour, je me suis dit que j'avais l'air d'une conne à sourire comme ça dans ma p'tite auto.
Je reporte alors mon attention sur la musique :
Là je me dis qu'il est des habitudes réconfortantes, rassurantes.
J'aime bien croiser ce groupe le matin...
Allez, je vais retenter le sourire du matin !
Peut-être qu'en y adjoignant un léger mouvement de la tête...
:)
Stéphanie.
mercredi 12 novembre 2008
Chez Arlette ! (acte 2)
A noter aussi sur vos agendas, sur une sujet très différent (cf acte 1) :
mercredi 19 novembre Sam Braun, l'auteur de Personne ne m'aurait cru alors je me suis tu, paru cette année chez Albin Michel est de passage à Nevers.
Sam Braun a été déporté à Auschwitz, pendant près de quarante ans il n'en a parlé à personne, pas même à ses enfants, puis il a décidé de parler et d'écrire. Son ouvrage vaut bien sûr pour son témoignage sur les camps mais aussi pour la formidable sagesse, l'humanisme et la joie de vivre qu'il en a tiré.
Sam Braun parlera également des raisons d'un si long silence.
Ce sera donc le mercredi 19 novembre, à 19h, toujours à l'Insolite.
Stéphanie.
Chez Arlette ! (Acte 1)
Bref résumé et mise en bouche du libraire :
Mathilde jeune diplomatique résidant à Paris décide de changer de vie pour exercer une passion et un art transmis par son grand père : la reliure. Elle installe son atelier dans une petite ville du sud-ouest, accompagnée seulement de son livre fétiche, et véritable viatique pour le quotidien, le Cyrano de Bergerac, dont les citations émaillent pour notre plus grand plaisir, le récit. Un inconnu, très beau bien sûr (!), lui laisse un ouvrage à relier, l'homme va mourir quelques heures plus tard laissant à la relieuse le soin de démêler le fil de l'intrigue : qui était cet homme, d'où vient ce livre rare et mystérieux, à qui est-il destiné ? L'intrigue est saisissante, bien menée, qui plus est, l'auteure brosse une galerie de portraits très attachants - en particulier les artisans et commerçants de ce bourg rural.
L'ouvrage offre de très belles pages sur l'art de la reliure, l'amour des livres, le plaisir de leur donner une seconde vie. D'ailleurs, l'auteure est elle-même relieuse, après avoir débuté une carrière de diplomate... Né à Auxerre La Relieuse du Gué est son premier, et très joli, roman.
Si vous aimez les histoires de livres mystérieux nul doute que ce texte vous plaira.
Stéphanie.
mardi 4 novembre 2008
joyeux anniversaire !
Ça y'est, notre blog fête ses 1 an !
Mais...Que vois-je ?!!! Nous venons également de dépasser (tout juste mais quand même) les 1000 visiteurs !
Un an... Ça passe super vite.
En tous les cas, c'est toujours avec autant d'enthousiasme que nous postons, pour vous faire partager nos lectures et notre quotidien de bibliothécaire.
N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires, réactions, suggestions car ce sera avec grand plaisir, qu'à notre tour nous vous lirons :)
Stéphanie.
lundi 3 novembre 2008
LES EMPREINTES DU DIABLE de John BURNSIDE
C'est ce qui m'est arrivée à plusieurs reprises au début de ce livre.
En général, c'est plutôt mauvais signe et souvent annonciateur du fait que vous allez en abandonner la lecture (pour ceux qui, comme moi, mettent en application le troisième principe des "droits imprescriptibles du lecteur" exposés dans COMME UN ROMAN de Daniel PENNAC).
Et bien non ! Allez, un peu de concentration !
Au final, c'est un livre envoûtant où le mal, comme son titre le présuppose, rôde sans jamais montrer son vrai visage.
Un texte qui s'ouvre sur une image forte : un village se réveille sous une couverture de neige. Seules quelques curieuses traces (que la légende propagera être les empreintes du diable) viennent en troubler son immaculée couche.
Le livre se terminera d'ailleurs par cette même image, à cette seule exception prête c'est que, comme toute une histoire vient de se dérouler, cette scène ne vous apparaît plus de manière naïve. Elle prend tout son sens.
Et cette histoire, c'est celle d'un homme, Michael, qui mène une vie pouvant paraître ordinaire mais que pourtant, la peur et la culpabilité rongent.
Un fait divers va faire ressurgir celles-ci et le fera sortir de sa léthargie.
Stéphanie
jeudi 30 octobre 2008
la vie secrète d'une bibliothécaire (7)
Aujourd'hui, alors que la neige se dispute à la pluie et que les essuie-glaces fonctionnent à plein régime, je mets un des CD sélectionné dans les bacs du bibliobus.
Vous y êtes... Voiture, neige et pluie...
Découvrez Vincent Delerm!
Stéphanie.
mercredi 29 octobre 2008
DANS LA PEAU DES ARBRES d'Isabelle COLLOMBAT
Elle adore y aller et admire le caractère flamboyant de sa grand-mère, caractère à l'opposé du silencieux état dépressif de sa mère restée, avec un mari compréhensif, dans le Nord.
Malheureusement, durant cet été là, un incendie viendra ravager la pinède et révélera bien plus qu'un paysage désolé...
Très émouvant.
Stéphanie.
mardi 28 octobre 2008
UN MONDE SANS ELFES de Jean-Louis SEVILLA
L'auteur place son intrigue de nos jours et déplace le lieu de l'action de Paris au Mont Saint-Michel.
Les héros sont deux jeunes elfes, Marek 17 ans et Syriane 16 ans. Cette dernière vient juste de découvrir sa condition d'elfe.
Et il ne fait beau en être de nos jours !
En effet, une organisation secrète, la Ligue, recourt à des subterfuges cruels pour anéantir leur peuple.
Une originalité dans ce texte, la réécriture de faits médiatiques au service du récit dans le but de mettre à jour une machination nationale.
La fin, quant à elle lève un doute : suite ou pas suite ?...
Stéphanie.
mercredi 22 octobre 2008
LA PORTE DES ENFERS de Laurent GAUDE
Cette porte, c'est celle qui va permettre à Mattéo de plonger dans les Enfers afin d'y retrouver Pippo, son fils de 6 ans, tué dans une fusillade qui a éclaté dans les rues de Naples.
Ce passage d'un monde à un autre permet à l'auteur de livrer là, toute la puissance de son écriture.
Autant l'enfer de Dante était glacé et infernal autant celui de Gaudé est matriciel et horrifique.
En outre, dans cette réécriture du mythe d'Orphée, l'auteur décide d'y abandonner le héros mythologique aux Enfers pour que renaisse son enfant.
C'est un texte sombre et puissant qui ne peut laisser indifférent.
A expérimenter.
Stéphanie.
mercredi 15 octobre 2008
LES DEFERLANTES de Claudie GALLAY
Deux personnages de passage sur une terre de bout du monde, en Normandie. Elle, est venue pour oublier un être cher qui a disparu et lui, revient sur les lieux du drame de son enfance afin d'obtenir des réponses aux questions qui le hantent.
Avec eux, dans le petit village de Auderville, évoluent des habitants qui n'attendent rien de la vie. Ils vivent un quotidien silencieux, baigné de non-dits.
Parmi ces personnages, il y a le beau Raphaël, sculpteur aux oeuvres torturées, Max, homme à tout faire, simplet et amoureux transi de la gironde Morgane, Lili la tenancière du bistrot, Théo, l'ancien ornithologue et gardien du phare dans sa jeunesse, Monsieur Anselme, vieillard dandy faisant vivre le souvenir de son ami Prévert...
D'ailleurs, c'est en entendant un poème de ce dernier intitulé :"le gardien de phare qui aimait trop les oiseaux" que l'auteur a eu l'idée de ce texte, rythmé par la musique de la mer.
Un petit bijou.
Stéphanie.
mardi 14 octobre 2008
CHANT POUR JENNY de Staffan WESTERLUND
Ce "chant pour Jenny" du suédois Staffan Werterlund est un très bon roman policier qui met en évidence la corruption d'une société suédoise à travers les actions de firmes peu scrupuleuses.
On est vite dans l'ambiance, le récit est rythmé et l'intrigue efficacement menée.
On ne s'ennuie donc pas une minute et , chose appréciable, pas de voyeurisme malsain dans ce polar, ni de description détaillée de scène du crime.
Chez cet écrivain, nous trouvons un personnage récurrent. Une avocate du genre atypique, Inga-Lisa Ostergren.
Mais dans ce roman-ci, elle se fait damer le pion par la petite Jenny, 13 ans, ornithologue en herbe qui va se faire kidnapper lors d'une de ses virées solitaire dans les bois. C'est alors que son hobby va se révéler un don précieux pour sa survie...
A lire.
Stéphanie.
mercredi 8 octobre 2008
LES ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES de Jean-Paul DUBOIS.
Les accommodements raisonnables sont les arrangements que l'on contracte avec la réalité pour telle ou telle raison.
Ici, Paul Stern, toulousain ayant la cinquantaine va fuir une femme aimée et dépressive qui décide de se faire interner : Anna.
S'il n'y avait qu'elle, mais Paul s'il restait devrait subir également la métamorphose de son père, septuagénaire, cédant à l'appel du sexe et de l'argent !
Il décide donc d'accepter la proposition d'un studio hollywoodien qui le contacte pour l'adaptation d'un scénario pour en faire un remake américain.
Stern est alors plongé dans un milieu superficiel et illusoire.
Du côté français, Anna se remet et son beau-père va bientôt se remarier tandis que du côté américain, Paul entame une liaison avec Selma Chantz, un double d'Anna de 20 ans plus jeune que l'original.
Je ne vous ai pas parlé du contexte politique ! D'un côté ce sont les élections présidentielles avec la victoire de "la miga" (la miette) et de l'autre, les scénaristes se mettent en grêve.
Je répète que c'est très bien écrit, mais j'ai eu du mal à m'intéresser au personnage pricipal qui, il faut bien le dire, souffre d'une passivité qui rejoint l'anesthésie totale.
A vous de voir.
Stéphanie.
vendredi 3 octobre 2008
LE COMBAT D'HIVER de Jean-Claude MOURLEVAT
4 adolescents ont grandi dans des orphelinats, ne sachant plus rien de leurs parents. Ils vont découvrir au fil du récit l'importance qu'ils ont dans la situation politique. Ils vont passer de l'âge innocent à l'âge adulte en peu de temps, et certains le paieront cher...
C'est une ode à l'amour, au courage et à l'engagement. En même temps c'est l'univers de Mourlevat, à la limite du fantastique et du poétique. C'est beau.
Odile
samedi 27 septembre 2008
NANNY, JOURNAL D4UNE BABY-SITTER d'Emma MCLAUGHLIN et Nicolas KRAUS.
Et là, alors qu'aucune pub particulière n'a été faite autour de cette nanny, je découvre enfin un personnage digne d'elle !
Engagée dans une riche famille, Nan va vivre la pire année de sa scolarité universitaire.
Entre une Mme X maniaco-dépressive, un M X quasi invisible et un Grayer de 4 ans pas toujours facile (et pour cause!), Nan va avoir du mal à boucler son année de licence.
C'est enlevé, rythmé, drôle et touchant.
Evitez cependant la curiosité qui vous pousserait à visionner le film qui en a été tiré (même si l'actrice principale en est Scarlett Johansson), vous seriez cruellement déçu.
Stéphanie.
vendredi 26 septembre 2008
Comité de lecture (2)
La discussion fut fort intéressante et animée, avec des lecteurs de sensibilités et aux goûts de lecture différents. Divers titres ont été évoqués et chacun est reparti avec de nouvelles idées de lectures.
Nous projetons une nouvelle édition pour le mois de novembre, en rappelant que cette réunion n'est pas uniquement destinée aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, mais aussi à tous ceux qui ont envie d'échanger leurs impressions, ou juste écouter celles des autres !
Odile
QUI TOUCHE A MON CORPS JE LE TUE de Valentine Goby
MISERERE de J.Christophe Grangé
SHADOW MAN de Cody McFadyen
mercredi 24 septembre 2008
MENAGE A QUATRE de Manuel VAZQUEZ MONTALBAN
Un roman policier de 90 pages, ça laisse rêveur quant à l'efficacité que suggère la brièveté du récit !
Pour ceux qui ne connaissent pas Vazquez Montalban, c'est un auteur qui truffe ces romans de références culturelles.
Et pour ceux qui l'ignorent encore, il est le créateur du détective Pepe Carvalho (adapté pour arte).
Comme son titre l'indique, "ménage à quatre" est une histoire d'adultère et comme le genre adopté pour traiter ce thème est le roman policier, il y a crime.
Qui a tué ?
Pensez-vous, comme l'enquêteur, que si ce n'est pas le mari, c'est l'amant ?
Un petit régal.
Stéphanie.
mardi 23 septembre 2008
la vie secrète d'une bibliothécaire (6)
D'habitude, ces rencontres se faisaient sur le merveilleux site de Noirlac, cette année, ce fut à la BDP rebaptisée pendant l'été Direction de la Lecture Publique.
Journée éminemment productive malgré le manque de caféine dans le sang !
Quelle ne fut pas notre surprise quand, à l'annonce des 5 rubriques qui le composeront, nous constatons que 3 d'entre elles sont déjà présentes sur notre blog ( conseils de lectures,critiques, vie de la bibliothèque et multimédia avec les photos et les vidéos)!
A suivre...
Fin de la première partie.
Stéphanie.
vendredi 19 septembre 2008
COMITE DE LECTURE 2
Le comité de lecture est OUVERT A TOUS CEUX QUI SOUHAITENT Y PARTICIPER.
N'hésitez pas à en parler autour de vous, chacun est libre de venir et de prendre la parole ou non...
ET APRES... de Guillaume MUSSO
Toujours la même impression. Les personnages sont stéréotypés et certaines situations convenues mais malgré tout, ça fonctionne ! On veut connaître la fin. Fin qui j'espère (mais ça reste entre nous...) sera différente au ciné.
En effet, ce roman est adapté pour le cinéma avec dans les rôles principaux Romain Duris et John Malkovich, rien que ça !!! Sortie prévue en décembre.
L'histoire : à huit ans, en voulant sauver la petite Mallory, qui est tombée dans l'eau glacée d'un lac, Nathan s'est noyé. Il est réanimé à l'hôpital après un état de mort clinique.
C'est 20 ans après que nous retrouvons ces personnages mais Nathan est-il toujours le même ? Cette expérience de "la mort imminente" ne l'a t-il pas profondément changé ?...
Stéphanie.
mardi 16 septembre 2008
LE FAIT DU PRINCE de Amélie NOTHOMB
(Encore)Une histoire totalement abracadabrantesque où notre héros (assez méprisable il faut bien l'avouer) mène un jeu qui pourrait bien lui valoir quelques ennuis.
Dans un français classique toujours aussi plaisant à lire, ce 17ème roman se dévore.
Une petite réserve quant à la chute.
Stéphanie.
LE COMBAT ORDINAIRE T4. de Manu LARCENET
Maude est née et Marco semble ne plus être sujet à ses crises d'angoisse et pourtant il doit faire face à la fermeture du chantier où travaillait son père et où des amis d'enfance bossent encore et le résultat des élections présidentielles.
Oui, à bien y réfléchir... On comprend le pourquoi du ton de ce tome !
PS : les dessins des doudous de Maude sont d'une tendresse infinie :)Peut-être même que vous en reconnaîtrez quelques-uns ;)
Stéphanie.
vendredi 12 septembre 2008
L'ENFANT BLEU de Henri BAUCHAU
"l'enfant bleu" ne fait que confirmer la découverte (bien tardive...)d'un grand écrivain.
Ce livre, édité en 2004, vous plonge dans le quotidien d'une relation, de psychanalyste à jeune adolescent gravement perturbé, au sein d'un hôpital de jour. Malgré les difficultés, Véronique, l'attachante "psy", va orienter Orion vers le dessin et la sculpture. C'est à travers ces deux activités qu'il va pouvoir exprimer sa souffrance et calmer ses crises.
Les mots, ses mots viendront ensuite apaiser le petit patient lors de dictées d'angoisse numérotées.
Au fil du temps, Orion grandit et s'affirme comme ses oeuvres.
Il est évident qu' Henri Bauchau a versé beaucoup de son expérience de psychanalyste dans ce récit.
C'est probablement ce qui en fait toute sa puissance.
Stéphanie.
jeudi 11 septembre 2008
RED GARDEN de Ayamura KIRIHITO
Je vous laisse admirer le graphisme de la couverture du premier tome.
Quatre jeunes filles, Kate, Rose, Rachel et Claire avaient en commun une amie Lise qui est retrouvée morte. Comme si cette épreuve ne suffisait pas, elles vont apprendre une terrible nouvelle...
Elles n'auront alors que peu d'options quant à l'attitude à adopter dans la suite des événements : se battre ou mourir.
L'ambiance est sombre et le suspens savamment dosé.
Vous pouvez retrouver l'intégralité des tomes parus (3) à la biliothèque :)
Stéphanie.
mercredi 3 septembre 2008
LA FILLE AUX YEUX NOIRS de Stéphane DANIEL
C'est alors qu'il fait la rencontre de cette "filles aux yeux noirs", mystérieuse et glaciale.
Elle va le pousser à se questionner, à affronter ses souvenirs pour découvrir la vérité sur ces dernières années passées avec son beau-père depuis l'accident qui a causé la mort de sa mère.
Ce qui est vraiment intéressant dans ce roman, c'est que l'auteur, tout comme Malte et Mau le font dans des genres différents, montre la vie et ses petits arrangements.
Ici, pas de fin idéaliste et l'histoire, comme la vie continue.
Stéphanie.
mardi 2 septembre 2008
LE PREMIER QUI MEURT... de James PATTERSON
"Le premier qui meurt..." est le premier roman mettant en scène les personnages féminins du "women's murder club". C'est Lindsay Boxer, inspectrice, qui est à l'origine de ce rassemblement dont le but est de traquer sans relâches les bandits en travaillant même et surtout en dehors de leurs temps de travail.
Leurs points communs : elles sont intelligentes, entièrement dévouées à leur travail, ambitieuses et liées par une forte amitié.
C'est en ce dernier point que ce roman se démarque des autres du même genre : ces filles là tiennent vraiment les unes aux autres.
Néanmoins, on pourrait reprocher à l'auteur ses multiples revirements de situation dans le dénouement.
Cela reste toutefois un excellent divertissement.
Stéphanie.
vendredi 29 août 2008
BAGUETTES CHINOISES de XINRAN
A la lecture de ce livre on comprend qu'elle utilise ses rencontres ou souvenirs de journaliste radio (elle y animait une émission qui recueillait les confidences des femmes chinoises) pour créer et faire évoluer ses personnages dans son récit.
De trois jeunes femmes qu'elle a rencontré et qui révèlent des similitudes dans leurs parcours (la migration campagne-ville), elle en fait des soeurs dans son roman.
Celles-ci sont les trois filles d'une famille qui en compte six.
Dans leur village, leur mère est considéré comme une ratée du fait de son incapacité à engendrer des garçons et le père se sent humilié. Il ne cesse alors de répéter que les femmes sont "comme des baguettes : utilitaires et jetables" alors que les hommes, eux, sont "les poutres solides qui soutiennent le toit d'une maison".
Ce point de vue explique de fait que nos trois soeurs ne portent pour prénom que des numéros.
Trois, cinq et six vont gagner la ville avec pour détermination de "montrer à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre!".
C'est écrit non comme un pamphlet sur la condition féminine dans les campagnes chinoises mais plutôt comme un conte.
C'est plein d"humour et le récit est truffé de dictons qui feront votre bonheur.
A lire sans hésitation !
Stéphanie.
jeudi 21 août 2008
JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS de Olivier ADAM
Ce roman court (156 p) est tout en finesse et fragilité.
Claire rentre de quelques jours de vacances auprès de sa grand-mère bretonne pour découvrir que son frère Loïc est parti. Ses parents ne lui donneront guère plus d'explications. Alors Claire, si douce et triste, va cesser de se nourrir. C'est une carte postale de son frère qui va lui redonner l'envie de vivre.
Une carte avec trois fois rien, quelques mots seulement :
" Je pense à toi, je t'embrasse, je vais bien, ne t'en fais pas."
Stéphanie.
mercredi 20 août 2008
JE VEUX VIVRE de Jenny DOWNHAM
" Elle a seize ans. Elle se sait condamnée. Elle va tout faire pour réaliser ses rêves avant de mourir."
Et ses rêves se résument à une liste où elle inscrit, par ordre de priorité, les différentes choses qu'elle aimerait réaliser avant sa mort. De ce fait, l'auteur place son héroïne, Tessa, dans l'action et évite ainsi le côté mélodramatique.
Jenny Dawnham se montre d'autant plus juste de ton qu'elle s'est inspirée de ce qu'elle a vu, vécu, dans divers hôpitaux où elle a exercé son métier d'actrice.
Poignant.
A lire à partir de 15 ans.
Stéphanie.