mercredi 13 juin 2012

L'HOMME DE LEWIS de Peter MAY


Sur une île battue par les vents, au nord de l'Écosse, des hommes cherchant de la tourbe pour le feu trouvent un cadavre étonnament bien conservé.
S'agirait-il d'une momie remontant à des milliers d'années comme l'homme de Tollund, trouvé en Scandinavie ?

Fin Macleod, policier à la retraite et très affecté par la mort brutale de son fils de 8 ans, revient sur Lewis, son île natale, où l'inspecteur chargé de l'enquête lui dmande de l'aide. Assez rapidement, il s'avère que le mort a un lien étroit avec le père de son amour de jeunesse, Marsaili, et qu'il a été tué 50 ans auparavant. Mais le vieux Tormod est victime de sénilité galopante...

Entre tempêtes de pluie et marées furieuses, brumes glacées et paysages majestueux, nous allons suivre Fin dans son enquête, et particulièrement Tormod, le père de Marsaili, dont l'esprit oscille entre fulgurances du passé et marasme du présent.
Mais surtout, nous connaitrons les "homers", ces enfants, orphelins ou non, que l'Église catholique d'Écosse envoyait dans les îles Hébrides pour s'en débarasser.

Ce livre est le premier de¨Peter May que je lis, mais j'ai envie maintenant de dévorer le premier de cette trilogie d'Écosse, "l'île des chasseurs d'oiseaux". Il a un style magnifique et on est immergé dans l'atmosphère de cette région merveilleuse qu'est l'Écosse...
Peter May a également écrit une série chinoise de 6 romans policiers.

Odile

vendredi 1 juin 2012

LA TRISTESSE DU SAMOURAI de Victor Del ARBOL

En 1941, une femme disparaît sur un quai de gare.
Nous sommes dans l'Espagne de l'après-guerre, troublée, où personne n'est tranquille, où chacun peut se voir dénoncé par son propre voisin sous le soupçon d'être un "rouge"...Franco triomphe en dictateur.

40 ans plus tard, en 1981, trois familles vont se trouver confrontées aux conséquences des actes de leurs parents, et vont se trouver aux prises avec des évènements qui en découlent.
L'histoire de ce livre est compliquée, certes, mais passionnante. On apprend plein de choses sur cette période sombre de l'Histoire espagnole, mais surtout, l'auteur démontre que personne n'est bon ou mauvais, nous sommes tous à la fois coupables et victimes, suivant le cours que prend notre existence...

Ce titre est le premier roman de Victor del Arbol, policier espagnol né en 1968. J'attends avec impatience le suivant !

Odile