Dès les premières lignes de ce livre j'ai été emportée et transportée...
Comment ne pas s'identifier à cette petite fille qui grandit en prenant conscience que sa mère est "différente" ? Parfois exaltée, parfois prostrée... La petite Marion va devoir faire avec les changements d'humeur de Fanny, en entendant par moments parler de son père, "l'Allemand". Il est mort, selon sa mère, et leur amour a été un scandale, car il a eu lieu durant l'Occupation.
Avec tous ses non-dits, ses peurs, Marion grandit et finit par comprendre que sa mère est malade. Elle l'adore, mais ne peut plus l'aimer comme avant, sans concession, sans souffrance aussi. Jusqu'où pourra-t-elle aller sans perdre elle aussi la raison, et saura-t-elle un jour le fin mot de l'histoire de son père ?
Marie Sizun a écrit en 2007 un autre livre, aussi prégnant et retenu que celui-ci.
Son titre: "Le père de la petite".
Odile
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