A tout lire

Pour la première fois en 11 ans, la bibliothèque a fermée ses portes le mardi 23 décembre au soir, après une heure du conte festive, pour réouvrir au public le mardi 6 janvier 2009 au matin.

Ces journées libres, je les ai occupées à lire une partie des livres achetés dernièrement.


Parmi eux : la magnifique oeuvre de Amadou HAMPATE BA et préfacée par Henri Gougaud. Si vous en doutiez encore, même grand, on peut continuer à lire des contes et y éprouver beaucoup de plaisir, de drôleries et d'émotions.

Après l'Afrique, j'ai fait un saut en Angleterre par ce court et bon roman de Ian Mc EWAN
SUR LA PLAGE DE CHESIL qui raconte la nuit de noce d'un jeune couple dans l'Angleterre puritaine du début des années 60.
Surprenant et très bien écrit.

Ensuite, j'ai eu moins de chance avec mon retour en France et mon envie de découvrir l'Académie française de l'intérieur. Pour cela je comptais sur Claire GALLOIS et son discours d'intronisation dans cette société d'écrivains au travers de l'EMPREINTE DES CHOSES CASSEES. J'ai été étonnée et découragée en constatant que les 169 pages du roman constituaient ce même discours. Trop long, trop bavard, trop nombriliste.
Abandonné.

La lecture qui a suivi n'a guère été plus fructueuse : un essais sur le monde du livre OU VA LE LIVRE?
Je ne pensais pas qu'on pouvait faire quelque chose d'aussi ennuyeux sur le sujet.
Vous savez ce que c'est, au début on lit tout, ensuite on sélectionne certains chapitres et puis... on se lasse.

Je ne me suis pas arrêtée là et le dernier choix de ces congés a été une bonne surprise. Le livre de Sylvie GERMAIN : L'INAPERCU L'histoire d'une famille : les Bérynx.
Très bonne scène d'ouverture (gage, en général, qu'on ira jusqu'au bout de cette lecture) qui verra le personnage de Pierre se greffer à cette famille qui a perdu le père dans un accident de voiture.

Le poids du silence pèse sur les membres de celle-ci où les tragédies personnelles s'entremêlent.


Au travail maintenant !
Réouverture hier donc avec les bons voeux échangés et la bonne mine.

Et à vous e-lecteurs : meilleurs voeux !

Stéphanie.