vendredi 16 novembre 2007

Arto Paasilinna

Je viens de terminer La Douce Empoisonneuse de Arto Paasilinna, un auteur finlandais connu en France pour son Lièvre de Vatanen.
L'humour de l'auteur l'ayant précédé, je me jette dans son roman en pensant passer de bons moments.
Intégrant ce pacte de lecture, je me retrouve au milieu des 40 premières pages pleines de brutalités gratuites, sanguinolentes et mortelles de trois voyous crétins et alcooliques !

Plusieurs fois, j'ai songé à stopper ma lecture, mais la quatrième de couverture m'ayant annoncé un renversement de situation en faveur du personnage principal, Linnea, veuve de colonel, je continue.
Il est vrai que l'humour est là, exploité essentiellement dans le comique de situation. Malgré tout, ce que je reprocherai à ce roman c'est son schéma répétitif, ici, lassant, sur lequel il est construit. Fâcheuse est également sa tendance à surenchérir sur les méfaits des brutes qui sont disséminés à longueur de texte pour mieux amener cette phrase que la colonelle Linnea Ravaska prononcera à plusieurs reprises : "Dieu merci, tu as eu ce que tu méritais".


Dans le genre auteur-à-l'humour-ravageur-qui-vient-du-froid, je préfère nettement Jorn Riel et sa Maison des célibataires.
Je n'en resterai toutefois pas là avec Paasilinna.

Tout le monde à droit à une seconde chance et tenterai bien (mais pas tout de suite, hun ) Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen pour une prochaine fois.

Stéphanie.

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