Ce roman policier de Henning Mankell, écrit en 1993, mais traduit en France seulement en 2004, est sans doute celui que j'ai préféré.
Le prologue se situe en Afrique du Sud, en 1918. Trois jeunes gens, tous Boers, c'est-à-dire descendants des premiers Hollandais colonisateurs de l'Afrique du Sud, se retrouvent dans un bar de Johannesgourg.
Ils décident de frapper un grand coup pour que les Boers retrouvent leur place prépondérante dans le pays, qu'ils ont perdue avec l'arrivée des Anglais, et la guerre qui y fit suite, et qu'ils ont perdue.
Puis on est à Ystadt, en Suède, pour le premier chapitre...Nous retrouvons l'inspecteur Wallander, aux prises avec une enquête difficile, où une femme sans histoire a disparue, sans laisser de traces. Après des recherches longues et décourageantes, une équipe de policiers la retrouve dans un puits, en pleine campagne, non loin d'une ferme incendiée récemment.
Près du puits, un doigt gît par terre...un doigt NOIR !
Que fait un doigt noir coupé dans une cour de ferme en Suède ?
Wallander va enquêter, longuement, et en parallèle nous allons suivre un pan de l'hisoire de l'Afrique du Sud juste après la libération de Nelson Mandella.
Ce roman est passionnant, et on y retrouve la fascination et l'amour que Mankell éprouve pour ce continent mystérieux où il vit la majeure partie de l'année.
Ce Mankell me conforte s'il en était besoin dans mon goût immodéré pour cet auteur.
Odile
1 commentaire:
C'est mon préféré de cet auteur: on y trouve un certain exotisme (l'Afrique du Sud) qui change un peu de la Suède, et le suspense est plus présent que dans les autres publications de l'auteur, aux intrigues plus lentes. Excellent roman!
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