Nouf ash-Shrawi, 16 ans, fille d'une grande famille saoudienne, disparaît quelques jours avant la date prévue pour son mariage.
Elle a emmené un chameau et un pick-up, ainsi que des souliers destinés à être portés lors de ce grand jour.
Un de ses frères, Othman, demande à Nayir, un guide du désert ami de la famille, de la rechercher. Au bout de plusieurs jours, la jeune fille est retrouvée morte dans un ruisseau à sec, au coeur du désert. Elle a été frappée à la tête, mais la famille s'arrange pour faire étouffer l'affaire, et quoi de plus facile dans un pays où les autopsies sont interdites par la loi coranique, et où tout contrevenant est châtié par la police religieuse. Le médecin-légiste déclare cependant que Nouf est morte noyée.
Nayir, au mépris de toute bienséance, va alors décider de découvrir ce qui a bien pu arriver à la jeune fille, avec l'aide de Katya, une des aides du médecin-légiste, qui doit se marier avec le frère de Nouf...
Mais dans ce pays où regarder une femme, même voilée de pied en cap, peut être passible de la décapitation, celà ne va pas être une partie de plaisir !
Et les deux apprentis enquêteurs devront passer sur leur respect des traditions et leur timidité respective pour mener à bien cette enquête qui va ébranler leurs certitudes et leur vie personnelle.
Ce roman est vraiment à lire, car il nous dévoile les moeurs de ces pays musulmans traditionalistes où les hommes et les femmes ne se croisent jamais, même pas au travail, ni au restaurant, ni dans les lieux "publics", car partout ils sont cloisonnés en locaux séparés...
Le livre a été écrit par une femme américaine ayant vécu avec son mari en Arabie Saoudite après la première guerre du Golfe. "La disparue du désert" est son premier roman. Edifiant... Et quelque part, terrifiant.
Odile
1 commentaire:
Rien qu'en lisant ce descriptif, je suis déjà,terrifiée.Si, de plus, l'enquête n'aboutit pas, on doit être terriblement frustré (ée). Ce n'est pas banal, un polar dans ce contexte.
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