jeudi 31 juillet 2008

LE BOULEVARD PERIPHERIQUE de Henry BAUCHAU

Autant je suis sceptique sur le label "prix littéraire" et/ou les bandeaux qui dévorent la couverture de certains livres autant j'ai adoré le dernier Bauchau qui porte et l'un et l'autre !
L'écriture est superbe, sensible et émouvante comme la narrateur.


Ce dernier observe et rend quotidiennement visite (le récit se déroule en 1980), en empruntant le périph',à Paule, sa belle fille qui se bat contre le cancer.
Autour d'elle, sa mère (décrit dans toute sa force par l'auteur), son mari (qui tente de faire au mieux sur tous les plans), son jeune fils et ses amies.

Ce présent, cette lutte, cette mort omniprésente ramène notre narrateur à un passé, celui partagé avec Stéphane. Personnage solaire qui va initier le narrateur à l'escalade.
Une forte amitié naîtra de cette pratique.
La guerre les séparera.
On apprend alors la mort de Stéphane dans des circonstances inexpliquées.
Celles-ci seront éclaircies par l'officier SS qui a ordonné l'exécution de Stéphane : Shadow.
Un des grand moments du récit qui n'a pas été sans me rappeler le regard de Roberto Miranda (joué par Ben Kingsley) et la tension unissant ce tortionnaire à sa prisonnière (Sigournez Weaver) dans le film de Polanski (1990) la jeune fille et la mort.

Je sais bien qu'en cet été les lectures se doivent d'être plus relaxantes mais vous vous priveriez d'un très bon roman si vous n'étiez pas tenté par ce celui-ci.

Stéphanie.

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