Avec "l'homme du lac" nous retrouvons tout l'art d'Arnaldur INDRIDASON, qui nous entraîne une nouvelle fois dans une enquête de son héros récurrent: l'inspecteur Erlendur Sveinsson, sans oublier ses deux équipiers, Sigurdur Oli et Elinborg.Suite à un séisme, un lac des abords de Reikjavik voit son niveau baisser de plusieurs mètres en quelques mois.
Un jour, une hydrologue trouve un squelette encore partiellement enfoui dans la vase.
Après l'avoir dégagé, Erlendur constate qu'il est lesté avec un appareil de radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques.
C'est le début d'une enquête qui nous fera remonter jusqu'aux années 60, quand des jeunes Islandais pleins d'idéal égalitaire partirent étudier à Leipzig, en Allemagne de l'Est.
Comme dans les précédents romans d'Arnaldur, on "sent" l'Islande, ses paysages et son rythme particulier, fait d'hivers londs et profonds et d'étés sans véritables nuits...
On suit Erlendur autant dans son enquête que dans sa vie personnelle.
Et dès qu'on a terminé la lecture d'un roman d'Arnaldur on se surprend à attendre impatiemment la sortie du prochain.
Odile
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