Il est des romans comme celui-là, où l'on aimerait ne jamais quitter le personnage principal .Dans le dernier roman de Katherine Pancol, Les Yeux jaunes des crocodiles, le personnage qui nous émeut tant est celui de Joséphine. Elle est mère de deux filles, Zoé ( la petite, très touchante elle aussi, est à l'âge où l'on déteste entendre cet humiliant : "tu comprendras quand tu seras plus grande"...) et Hortense (au sortir de l'adolescence, ambitieuse, avançant dans la vie "un couteau entre les dents").
La scène d'ouverture place l'intrigue. Sous nos yeux, un couple se sépare. Antoine quitte Joséphine et part élever des crocodiles en Afrique avec sa maîtresse !
Et voilà ! Le livre raconte comment cette femme qui s'est endormie dans sa vie conjugale va devoir se réveiller et réagir pour donner à ses filles un sentiment de sécurité qui leur fait cruellement défaut.
Avec elles, évolue toute une galerie de personnages parmi lesquels, sa soeur, Iris, belle, froide, calculatrice, qui s'ennuie dans son rôle de mère et d'épouse, Philippe, le bel avocat - marie d'Iris- qui a tellement aimé sa femme mais qui doit se rendre à l'évidence...
Et puis il y a Shirley, la meilleure amie de Joséphine, pétillante, mère célibatante toujours présente, à l'écoute, courageuse, drôle... Enfin bref, l'amie avec un A majuscule.
Je vous assure un très bon moment à la lecture de ce livre :)
Stéphanie.
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