Tony a vécu à Paris jusqu'au divorce de ses parents, après quoi il est venu habiter avec sa mère à Aubervilliers, dans une cité "chaude".
Après avoir été agressé à plusieurs reprises au collège, son oncle lui présente Patrick, qui tient une salle de boxe.
Tony va "entrer" dans ce sport comme en religion, et va petit à petit passer professionnel.
Jusque là, il a réussi à rester en dehors des trafics de la cité, et il a Moussa comme ami, qui lui, a basculé dedans à la suite de ses frères, pour entretenir sa famille.
Mais la vie va rattraper Tony, par l'intermédiaire de sa mère qui ne s'est jamais remise de son divorce, et boit, fume toutes sortes de substances qu'elle se procure auprès de gens pas nets du tout.
Un jour, il surprend son dernier petit ami en date qui la tabasse. Tony lui met une raclée et lui enjoint de ne jamais revenir.
A partir de là, les événements vont s'enchaîner et entraîner Tony dans une spirale de violence sans fin dont il ne sortira pas indemne...
Noir, noir, Jérémie Guez nous dépeint le monde des cités sans complaisance, les amitiés jamais gratuites, la violence toujours sous-tendue, tout cela grâce à un style net, ciselé, sans fioritures mais dont on ne se lasse pas. On regrette que le livre ne fasse que 188 pages, mais aurait-on pu supporter plus...Tout est dit, magnifiquement, dans ce deuxième volume d'un triptyque dont Paris et sa banlieue sont les personnages principaux. Le dernier volume sort début Novembre. Le premier est à la bibliothèque, "Paris, la nuit", de Jérémie GUEZ.
Odile
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